Val d’Isère, station emblématique des Alpes françaises, a servi de décor au film culte ‘Les Bronzés font du ski’, sorti en 1979. Nichée entre les sommets enneigés, cette destination a vu défiler des scènes mémorables qui ont marqué plusieurs générations de spectateurs. Les rires et les péripéties de la bande du Splendid ont fait de ce lieu un véritable pèlerinage pour les fans du film.
Les ruelles pittoresques et les pistes de ski de Val d’Isère révèlent encore aujourd’hui les traces du tournage, où chaque coin rappelle une anecdote ou une scène inoubliable. Les habitants se souviennent avec nostalgie de cette période, où l’effervescence du cinéma avait envahi leur quotidien.
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Plan de l'article
Les lieux emblématiques de Val d’Isère dans le film
Val d’Isère, station de ski située en Savoie, a offert des paysages spectaculaires pour le tournage de ‘Les Bronzés font du ski’. Plusieurs lieux sont devenus mythiques pour les amateurs du film. Voici quelques-uns des plus marquants :
- Le télésiège des Marmottes : Scène où Jean-Claude Dusse, interprété par Michel Blanc, tente désespérément de draguer une jeune femme avant d’être lâchement abandonné.
- Le Bar des Sports : Lieu de nombreuses scènes comiques, où les personnages se retrouvent pour échanger leurs aventures quotidiennes.
- Le front de neige : Lieu de la fameuse séquence de la descente en ski par les membres du Splendid, pleine de chutes et de maladresses.
Le film, tourné à Val d’Isère, a mis en lumière des endroits qui sont depuis devenus des étapes incontournables pour les visiteurs. La station, située en Savoie, a su tirer parti de cette notoriété pour attirer toujours plus de passionnés de cinéma et de montagne. Les habitants, eux, se rappellent encore avec émotion de cette époque où la petite station de ski s’est transformée en plateau de tournage.
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Les anecdotes de tournage à Val d’Isère
Val d’Isère a été le théâtre de nombreuses anecdotes mémorables lors du tournage de ‘Les Bronzés font du ski’. Le film, réalisé par Patrice Leconte, rassemble une distribution éblouissante : Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Christian Clavier, Michel Blanc, Marie-Anne Chazel et Gérard Jugnot. Ces acteurs, membres de la troupe du Splendid, ont marqué les esprits avec leurs personnages hauts en couleur tels que Jean-Claude Dusse, Popeye, Gigi et Jérôme.
La station de ski a accueilli aussi des talents locaux, comme Fernand Bonnevie, moniteur de ski à l’époque, qui a joué un rôle mémorable dans le film. Son fils, Serge Bonnevie, se souvient encore des rires et de la bonne humeur qui régnaient sur le plateau. Fernand Bonnevie, devenu une légende locale, a laissé une empreinte indélébile dans la mémoire collective de Val d’Isère.
Les coulisses du tournage
Stéphane Clavier, frère de Christian Clavier, a aussi contribué au film, renforçant l’aspect familial et complice de l’équipe de tournage. Les acteurs ont partagé des moments de convivialité avec les habitants et les techniciens, créant une ambiance chaleureuse et festive.
- Michel Blanc se souvient de la scène périlleuse du télésiège, nécessitant plusieurs prises à cause du froid mordant.
- Thierry Lhermitte, alias Popeye, raconte les fous rires incontrôlables lors des scènes de dîner au Bar des Sports.
Ces anecdotes, racontées avec passion par les acteurs et les locaux, témoignent de l’impact durable du film sur la station. Val d’Isère, grâce à ‘Les Bronzés font du ski’, est devenue un véritable lieu de pèlerinage pour les cinéphiles et les amoureux de la montagne.
L’impact du film sur la station de Val d’Isère
Depuis la sortie de ‘Les Bronzés font du ski’ en 1979, Val d’Isère a connu une notoriété sans précédent. La comédie française, devenue culte, a transformé cette station de la Savoie en un lieu de pèlerinage pour des milliers de fans chaque année. Ce phénomène touristique a eu des répercussions économiques et culturelles majeures pour la région.
Cécile Ferrando, directrice marketing de l’office du tourisme de Val d’Isère, souligne : L’impact du film sur la popularité de la station est indéniable. Elle explique que le film a joué un rôle fondamental dans l’attraction de nouveaux visiteurs, désireux de marcher sur les traces de leurs héros de cinéma. Selon elle, ‘Les Bronzés font du ski’ fait désormais partie intégrante de la culture française, renforçant l’identité de Val d’Isère comme une destination incontournable pour les amateurs de sports d’hiver et de cinéma.
Les retombées du film se manifestent aussi par des initiatives locales visant à entretenir cette mémoire collective. Des événements récurrents, comme des projections en plein air et des visites guidées des lieux de tournage, sont organisés pour perpétuer l’aura de cette comédie. Les commerçants locaux, conscients de cette manne touristique, proposent des produits dérivés et des souvenirs liés au film, contribuant ainsi à l’essor économique de la station.
Les traces laissées par le film à Val d’Isère
Fernand Bonnevie, moniteur de ski local, a marqué l’histoire de Val d’Isère en participant au tournage du film. Sa famille perpétue son héritage : son fils Serge et sa fille Christelle conservent précieusement ses souvenirs. Serge Bonnevie, en particulier, veille à préserver la mémoire de son père en organisant des expositions et des événements commémoratifs.
Christelle Bonnevie, quant à elle, est propriétaire du restaurant Les Crozets, un établissement qui attire de nombreux curieux, désireux de plonger dans l’ambiance du film. Ce lieu emblématique est devenu un point de rassemblement pour les fans et les habitants, renforçant ainsi le lien entre la communauté locale et les visiteurs.
Benjamin Dubois, ami et petit-fils de Fernand Bonnevie, occupe la position de directeur technique à l’École du ski français. Il incarne la nouvelle génération de moniteurs, tout en honorant l’héritage familial. Son rôle au sein de l’école est fondamental pour maintenir le niveau d’excellence de la formation des skieurs, tout en intégrant les valeurs et les traditions transmises par Fernand Bonnevie.
Ces initiatives témoignent de l’indéfectible lien entre Val d’Isère et le film ‘Les Bronzés font du ski’. La station ne se contente pas d’être un simple décor de cinéma : elle vit et respire à travers les histoires et les personnes qui perpétuent sa mémoire.
